• Bénin : Internet dépanne les reporters sportifs

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    Coupe du monde de football

    L'Internet dépanne les reporters sportifs<o:p> </o:p>Avec l'Internet, plus de souci pour les reporters sportifs, absents aux grand rendez-vous mondiaux. A de milliers de kilomètres de l'Allemagne, pays organisateur de la coupe du monde 2006, les journalistes sportifs béninois sont connectés à la planète foot, parfois mieux que leurs confrères présents sur le terrain. 
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    14 Juin 2006, à une quinzaine de minutes du match Arabie Saoudite-Tunisie, dernière équipe africaine devant faire son entrée dans la 18è coupe du monde de football, l'Ortb, la chaîne de télévision nationale n'a pas toujours repris service. Depuis hier, les émetteurs de cette télé qui détient au Bénin l'exclusivité de la diffusion des matchs du mondial ont été endommagés par une foudre terrible qui s'est abattue sur la ville de Cotonou, la capitale économique. Mais dans les locaux du Journal, l'Autre Quotidien, Aubay-Rolland Zohoun, le chroniqueur sportif de l'organe est serein. A défaut de suivre le match sur le petit écran, il se reporte sur le site Internet de la Fifa où le fil du match est transmis minute par minute.
    A la dernière édition de la coupe en 2002, la chose n'était pas évidente. L'Internet était encore un luxe que les journaux ne pouvaient s'offrir. Mais aujourd'hui cet outil important des Tic s'est fortement démocratisé.  ‘'Avant l'avènement de l'Internet, il fallait louer les services d'un photographe pour obtenir en temps réel les photos de la coupe du monde. Ce qui n'était pas à la portée de tous les journaux de la place'' déclare Aubay-Rolland qui ajoute que certaines rédactions sont parfois même obligées de filmer les images sur l'écran de la télévision.

    Avec l'Internet, des milliers d'images aussi bien spectaculaires qu'insolites sont disponibles sur les sites. Ce qui facilite l'illustration des reporters sportifs qui en disposent gratuitement. En dehors, des photos, l'Internet offre également des facilités dans la recherche documentaire sur les confrontations entre les équipes. A travers les moteurs de recherche, les journalistes sportifs arrivent à livrer aux lecteurs tous les résultats des duels passés entre deux équipes. C'est ainsi par exemple que la presse locale a révélé que depuis 1958, le Brésil n'a jamais battu la France. Du côté de l'arbitrage, c'est désormais plus facile de faire le point de toutes les confrontations qu'ils ont officiées grâce au site de la Fifa. Ainsi, on peut aisément savoir par exemple si tel ou tel juge central porte chance à une équipe précise. Quand Massimo Busacca siffle, l'Angleterre perd, la Suède gagne. Pouvait-on lire dans les colonnes du journal. «Le 7 septembre 2005 l'Irlande du Nord dominait l'Angleterre 1-0, en éliminatoires du mondial 2006. Deux ans plus tôt, le 13 octobre 2004 la Suède a dominé l'Islande 4-1, lors des éliminatoires du mondial 2006. Le point commun entre ces deux matches, c'est monsieur Massimo Busacca, qui a dirigé chacune de ces rencontres.»


    Les statistiques de la compétition autrefois diffusées par les grandes chaînes de radios  sont désormais disponibles et dans les détails. Du nombre de buts marqués au nombre d'arrêts effectués par un gardien de but, au nombre de tacles effectués par les défenseurs, la panoplie de statistiques est simplement impressionnante. Même en étant surplace, aucun journaliste ne pourra établir par lui-même des statistiques aussi précises. Avec cette avancée technologique, une sorte de démocratisation s'instaure dans la disponibilité de données fiables.


    Gnona Afangbédji


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